dimanche, octobre 08, 2006

Étranges habitudes (suite)


Les multitudes de l’autre
"Dans un monde qu’il ne ressentait plus que comme un amoncellement d'artefacts le renvoyant à une inquiète et vague sensation de solitude ses jours ne retrouvaient grâce à ses yeux, que dans la préparation d’énièmes voyages dont il savait par avance qu’ils le rameneraient immanquablement à la case départ. Il n'avait du reste, plus de case départ, que de case arrivée! Il s’accommodait de la lente dispersion dans laquelle s’organisait le devenir de son existence nomade, tandis que, curieusement, l’espace vital de celle-ci, rétrécissait.
Partout il a entrevu la possibilité de s’y installer, mais nulle part il ne s’est senti réellement chez lui, aussi, la manie d’aller voir plus loin, était devenue peu à peu instinctive…la possibilité d’un séjour définitif étant remise à plus tard. Aujourd’hui et demain, ne se succédant plus selon l’ordre normal du temps, proliféraient en se répétant, inutilement.
Comment faire le vide en ramenant tout à deux ou trois choses, ce à quoi il avait réellement cru, aimé, et ce qu’il en avait fait ?
Confusément, encore, mais sûrement, quelque chose commençait à lâcher en lui.
Voila où il en était!"
A.

3 commentaires:

amok_she a dit…

«(...)la manie d’aller voir plus loin, était devenue peu à peu instinctive…(...)«


...pois...

:-*

ab a dit…

Que fazer contra uma caracterizada mania?
Alberto

amok_she a dit…

...viver com ela, claro!..já ñ é mau q seja caracterizada!;-)))


:-*