lundi, juin 04, 2007

Un exercice qu’à moi moi-même je m’impose

Placer ici quelques mots.

Il s’agit d’un exercice
qu’à moi moi-même je m’impose :

voila, je suis là,
et pense à vous vaquant, sans doute comme moi à la menue besogne d’exister.
Ici bas, il ne fait ni beau ni mauvais, il fait un temps comme prévu.

Après la pluie le vent s’accroche mollement
au sommet des arbres
mais sans grande conviction,
et quoi que de manière imprécise
je vous situe dans l’heure de l’après-midi qu’est la mienne qui déjà s’achemine vers la fin.
Je suis là, et pense à vous.
En deux, en mil, je m’écarte et vous dit:
Attendez-moi j’arrive, j’arrive, votre ciel est le mien, je pars,
je pars.

3 commentaires:

menina a dit…

Cela m'a rappelé, je ne sais pourquoi, une réplique de Fernandel à Orane Demasis (un film de Giono ?) : il se met à la fenêtre, elle dit :
- Quel temps il fait ?
Il répond (il est en colère):

- Il fait pas de temps !

ab a dit…

Il ne s’agirait pas de "Regain" de Giono dont le film de Pagnol, aurait été une adaptation?
alberto

menina a dit…

Désolée, je n'avais pas vu votre réponse. Non, je ne crois pas, il me semble qu'il y avait une histoire d'épave d'avion perdue dans la montagne... et le film est de Giono, ce qui n'est pas habituel.