"Vers le sud" long métrage de Laurent Cantet.
Dans la justesse du jeux Charlotte Rampling toute
la détresse d’une opulence sans issue.
Nos vies dessinent de bien étranges géographies...
Aussi loin que je puisse remonter dans le passé,
une image me venait à l’esprit et s’imposait avec force :
celle de quelqu’un dont parcours se serai ordonné selon un axe nord sud parfait.
J'en étais relativement fier, car j’y voyais une sorte de tropisme
qui donnais un peu de sens à ma vie.
” La Gaïse”, ça sonne bien et me fait penser à la Galice pastorale que j’avais traversé il y a bien longtemps. “La Gaïse”, est pour moi plus qu’un lieu dit, une maison dans une campagne perdue au milieu des collines d’un massif central, qui à bien des égards me faisait penserà quelque chose que j’avais déjà connu ailleurs à des milliers de kilomètres de là: les hauts plateaux d’Afrique australe. Pourtant, rien de commun entre eux sinon cette chose étrange : Leur symétrie dans le temps. Un temps commun a tous les hommes : L’aube.
Plantée là au sommet de la colline
une maison comme hantée
par la mémoire et pour moi
une tardive et douloureuse
naissance dans un autre monde
si loin du mien.
par la mémoire et pour moi
une tardive et douloureuse
naissance dans un autre monde
si loin du mien.
Je me souviens du film de François Truffaut l’enfant sauvage et du souvenir que j’en garde encore aujourd’hui…Entre l’histoire de la nature et "l’histoire"qu’il est convenu d’écrire avec un grand H; les points de passage restent obscurs souvent mystérieux et dessinent parfois de bien étranges géographies.
C’est l’automne et il fait si beau. Dix ans se son passés. Je me suis dit un jour que je ne reviendrais plus jamais ici, et me voila de retour. Je regarde aux alentours. Indiciblement, dans la douceur du paysage les mêmes regrets intacts reviennent, suivant le mouvement lent d'un nuage en route vers le sud, un sud d’autant plus lointain que le temps se chargerait de le rendre en apparence presque imperceptible. Ce point d’origine d’où vient chaque homme ou femme.
Ici, comme à aucun autre endroit du monde
j'y pense; ici je suis à la verticale de ce "lieu",
à la distance maximale entre hier et aujourd’hui,
petit écart entre deux points.
Jeudi 15 novembre 2005
Andante
I
«Pensée triste
Cap au sud!
Une pensée
chassant l' autre
plus une autre
Vent arrière fière allure,
elle fendit les eaux
et ne fut bientôt
qu’une pensée triste
à horizon
Limpide comme un ciel d’oubli
il n’y restait plus rien.»
A.
Deux rives une frontière
Um brando vento andava pelos milheirais
num gemer de persianas, num sumir de vozes
que o tempo ali esquecera.
Ainda hoje não sei se quê se quem
como a um chamamento a que não acudi minha alma dói.
Lembro-me...,
do serpentear manso do rio entre os montes.
-Jazia brilhando ao fundo como apeado a meio da tarde
....."
A.
et ne fut bientôt
qu’une pensée triste
à horizon
Limpide comme un ciel d’oubli
il n’y restait plus rien.»
A.
Deux rives une frontière
Um brando vento andava pelos milheirais
num gemer de persianas, num sumir de vozes
que o tempo ali esquecera.
Ainda hoje não sei se quê se quem
como a um chamamento a que não acudi minha alma dói.
Lembro-me...,
do serpentear manso do rio entre os montes.
-Jazia brilhando ao fundo como apeado a meio da tarde
....."
A.
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