dimanche, septembre 09, 2007

Grains de sable



Le dos tourné à la mer, adossé au murmure des vagues qu’il semblait ne pas entendre, il creusait dans le sable un vide que l’eau remplissait aussitôt. Au loin l’appel d’une voix de femme, peut-être sa mère, ou quelqu’un d’autre.
Sa main était une écuelle dont il se servait avec un soin particulier, parfaitement conscient de l’importance du geste qu’il répétait inlassablement.
Petite chose posée là, affairée à vouloir finir ce qu’il avait entamé: Vider la mer de toute son eau.


Dimanche 2 septembre 2007
16h

12 commentaires:

menina a dit…

Très beau... comment allez-vous ?

ab a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
ab a dit…

Je vais bien comme lors d’un retour de vacances.
Je vois que votre blog avance, alors que le mien navigue péniblement à vue, et est toujours au stade de l'expérimentation.
Toujours aussi impliquée avec la littérature lusophone?

menina a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
menina a dit…

On ne peut pas éditer, chez vous !

Non, le mien n'avance pas tant que ça, c'est une impression... je joue avec les textes du début, pour la plupart, par manque de temps.:-)

Mais j'ai pas mal lu pendant ces vacances, oui, Lidia Jorge, Possidonio Cachapa, Saramago, José Luis Peixoto.
Et des auteurs anglo-saxons, aussi.
Et j'ai cultivé mon jardin de l'Algarve.

ab a dit…

"On ne peut pas éditer, chez vous" Dites-vous. N’étant pas un grand connaisseur du Web, faites-vous référence au site ou au monde de l’édition en général?

menina a dit…

J'aime votre humour ! :-)

Je parlais du site. Cette manie d'employer des termes spécifiques des blogueurs...
J'aurais dû dire "corriger", pour un message.

L'édition, ma foi... édite ce qu'elle veut !

menina a dit…

C'est à dire, ce qu'elle vend...

ab a dit…

Moi non plus je n’arrive pas à corriger mes messages une fois que ceux-ci ont été publiés, j’ai dû les supprimer carrément.

menina a dit…

Bonsoir, finalement ce n'est pas mal quand même, de pouvoir au moins supprimer. Il y a des espaces où, un fois qu'on a écrit avec une grosse faute, ou quelque chose qu'on pourrait regretter, c'est gravé pour l'éternité ! ;-)

ab a dit…

Mais non, les fautes, fussent-elles d’écriture n’ont le droit qu’au… "purgatoire", mais pour ce qui me concerne je me suis résigné au nom du "droit d’expression" :)

menina a dit…

Effectivement, on peut toujours s'arranger! ;)