dimanche, novembre 11, 2007

"Será Rey pero no me puede hacer callar".




L’ombre des conquistadors espagnols a plané sur les travaux du sommet ibéro-américain qui s’est tenu à Santiago du Chili lorsque Hugo Chávez a traité l’ex-premier ministre espagnol de fasciste en référence au coup d'état soutenu par Aznar contre Chávez en 2002 alors démocratiquement élu. S’en est suivi une altercation entre le chef du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, et le président vénézuélien Hugo Chávez que le roi Juan Carlos a essayé de faire taire en lui lançant un tonitruant «Pourquoi tu ne te tais pas?»"¡Por qué no te callas", auquel Chávez a rétorque tout aussi promptement: "Serait-tu roi que tu ne me ferait pas taire". (Será Rey pero no me puede hacer callar).Voila un dialogue croustillant à l’image d’une Amérique latine fermement décidée a rompre avec la tutelle néocolonialiste.

2 commentaires:

menina a dit…

Vu ça aujourd'hui sur les journaux espagnols, en gros titres ... mais sans la réponse ! ;-)
Merci de me l'apprendre !

ab a dit…

Effectivement l’événement défrayé la chronique ces jours-ci…