J’ai appris un jour qu’à l’équateur à cause de la rotation de la terre nous allions deux fois plus vite qu’au nord. Je ne l’avais pas remarqué et j’avoue n’avoir jamais ressenti le moindre tournis, par contre, ce dont je me souviens c’est que lorsque nous quittions le nord à la saison froide par mer, à mesure que nous abordions lentement les contrées du sud, un profond bien être se faisait sentir au plus profond de nous-mêmes. Les habits devenus inutiles délestaient nos corps d’un poids infini et nous n’existions alors qu’à travers l’exquise légèreté de nos épidermes devenus sensibles à la plénitude du monde. La bienveillante chaleur des tropiques nous accueillait.
samedi, novembre 24, 2007
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2 commentaires:
Ce qui donne envie de faire l'expérience... pourvu que j'en aie le temps ! ;)
Malheureusement depuis ce temps les porte-conteneurs ont prit la place des paquebots ; restent les croisières mais c’est pas tout à fait pareil. :-)
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