Tandis que de l’ultra droite "Sarko-Thatcherienne" à la social-démocratie de Tony Blair on demande toujours plus de flexibilité, et d’assouplissement des règles du travail, le réalisateur anglais Ken Loach, Palme d’or 2006 avec son film "It’s a Free World" sorti cette semaine en salle, jette un pavé de plus dans la marre du libéralisme.
Ici nous n’avons pas à faire à la vision simpliste d’un monde fait de bons et de méchants, mais a des hommes et femmes pris dans l’engrenage d’un système qui les transfigure de manière impitoyable: Le capitalisme mondialisé tel qu’il va.
L’héroïne du film, elle-même, ex-chômeuse prise dans les griffes de la société anglaise, devient à son tour un être féroce se livrant sans scrupules à l’exploitation des personnes les plus vulnérables : des travailleurs sans papiers.
La machine infernale à transformer les hommes en loups fonctionne à plein rendement. Quelle dévastation !
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